Gynécologie
Le but du traitement en ostéopathie gynécologique sera de soulager les douleurs pelviennes. Qu’il s’agisse de problèmes passagers ou chroniques, il pourra atténuer voire résoudre les problèmes de santé de cette sphère. Et permettre d’améliorer la qualité de vie de la patiente.
« Ce travail permet également de reprendre place dans son bassin, dans son corps et dans l’instant présent. L’objectif est de revenir chez soi et d’habiter son corps en conscience » Hélène Mouchin.
Je me suis formée en gynécologie auprès d’ Elisa BOILOT et Claudine AGERON MARQUE : Ostéopathes D.O et Sages-femmes; Hélène MOUCHIN et Catherine RYBUS : Ostéopathes D.O et Masseurs kinésithérapeutes D.E.
CE TRAVAIL NE SE SUBSTITUE EN AUCUN CAS A UN SUIVI MEDICAL
Pourquoi consulter un ostéopathe spécialisé en gynécologie?
1.Les troubles du cycle menstruel
- En cas de dysménorrhées ou règles douloureuses : Il N’EST PAS NORMAL D’AVOIR MAL quand on a ses règles . Etre inconfortable le premier jour s’est ok, être pliée en deux chaque mois ou couchée, ce n’est pas ok. Sortons de la croyance qu’il faut souffrir pour être belle !
- Ovulation douloureuse
- SPM : ou syndrome prémenstruel, période d’inconfort avant les règles qui peut nous faire devenir de véritables dragons !
- Aménorrhées ou absence de règles
- Cycles irréguliers
- Les douleurs suite à la pose d’un stérilet
2.Réduire les conséquences
de l'Endométriose
L’ostéopathie ne guérira pas vos lésions d’endométriose mais pourra vous aider à soulager vos douleurs, retrouver de la liberté dans vos mouvements.
Un onglet du site est dédié à l’endométriose.
Cliquez sur en » savoir plus » pour le détail de la prise en charge de l’endométriose en ostéopathie.
3.Les troubles de la sexualité
- Les dyspareunies : comme il n’est pas normal d’avoir mal pendant les règles, il n’est pas normal d’avoir mal pendant les rapports sexuels. Même pour faire plaisir à l’autre.
- Le vaginisme souvent encore tabou n’est pas une fatalité, des solutions existent en ostéopathie pour s’en sortir.
- Les infections vaginales à répétition
4. Le SOPK ou le syndrome des ovaires polykystiques
Première cause d’infertilité féminine chez les femmes en âge de procréer, une femme sur dix dans le monde en souffrirait.
Il n’existe aucun traitement à proprement parler pour le SOPK.
Le nom est un peu erroné, il ne s’agit pas de kystes dans les ovaires mais le développement d’un trop grand nombre de follicules qui n’arrivent à maturation.
5.Les cystites,
les Mycoses
- La cystite d’origine bactérienne : l’ostéopathie est particulièrement efficace pour les infections urinaires à répétitions, mais ne se substitue pas au traitement médical. En cas d’infection diagnostiquée, le traitement médical par antibiothérapie est essentiel pour éviter la propagation de l’infection au niveau des reins.
- Le syndrome douloureux vésical, anciennement appelé cystite interstitielle se caractérise par des douleurs ou des pesanteurs sus-pubiennes (au dessus de l’os du pubis), associées à des envies fréquentes d’uriner (pollakiurie). Il peut plus rarement y avoir des brûlures à la miction. L’ostéopathie s’inscrit dans ce parcours de prise en charge pluridisciplinaire comme le conseille l’AFU ( Association Française d’Urologie) dans son communiqué de 2018.
- Les mycoses : comme pour les cystites, l’ostéopathie aura son intérêt en complément d’un traitement médical, suivi en naturopathie, et conseils d’hygiène de vie.
6.Les fibromes
EN cas de doute ou de diagnostic votre gynécologue reste votre premier interlocuteur.
L’ostéopathie agit sur deux niveaux : la croissance et la taille du fibrome, et les symptômes qui accompagnent ce fibrome.
Il est souvent imbriqué avec d’autres troubles de la sphère gynécologique.
Une étude allemande de 2004 a démontré scientifiquement que le traitement ostéopathique global incluant la normalisation de l’utérus influence les fibromes et ses symptômes.
7.Le syndrome de congestion pelvienne
C’est un trouble sous diagnostiqué, car souvent méconnu ou confondu avec d’autres pathologies comme l’endométriose par exemple.
Il touche les femmes en âge de procréer. Il est du à un désordre de circulation veineuse pelvienne et engendre des varices au niveau des jambes et du périnée. Il entraine des douleurs pelviennes chroniques qui s’aggravent aux rapports sexuels , règles, grossesse et station assise prolongée. Je ne peux que vous recommander la lecture du livre Soulager naturellement la congestion pelvienne de Claire Onillon Naturopathe que j’ai eu la chance de rencontrer ….. sous mes mains sur ma table d’ostéopathie !
8.Infertilité
Quand aucun diagnostic médical de stérilité n’a été établi, et que bébé traine à pointer le bout de son nez, une prise en charge en ostéopathie devrait être proposée.
Nous sommes souvent le dernier espoir quand on a « tout essayé ».
- En Ostéopathie, nous pouvons agir sur : les causes d’infertilité comme le sopk, l’endométriose
- Les antécédents d’opération dans la sphère du petit bassin
- Accidents, chutes,
- Agressions sexuelles, IVG
- Et/ou causes émotionnelles.
9.Accompagnement
du parcours PMA
Les centres de PMA( Procréation Médicalement Assistée ) travaillent de plus en plus avec des ostéopathes. Cette prise en charge a sa place dans l’accompagnement de toutes les étapes de la PMA :
- Avant une hystérosalpingographie (facilite le passage de la sonde en relâchant les tissus) et après une hystérosalpingographie (car il y a souvent des tensions tissulaires douloureuses après l’examen qui sont inconfortables, voire handicapantes plusieurs jours pour la patiente)
- Les effets secondaires des traitements hormonaux,
- Au moment des stimulations ovariennes qui induisent de dysfonctions mécaniques au niveau du petit bassin , de la congestion pelvienne et son cortège de désagréments.
- Un travail utérin, du petit bassin pour favoriser la nidation en assurant la liberté tissulaire, garante d’une bonne vascularisation et innervation de l’utérus et des ovaires.
- Puis en suivi de grossesse jusque la naissance !
10.Accompagnement
de la Grossesse
Accompagnement de confort corporel tout au long de la grossesse :
- Douleurs mécaniques : lombalgies, dorsalgies, cervicalgies, sciatalgies , cruralgies, douleurs costales…
- Troubles digestifs : nausées, vomissement, constipation, reflux gastro œsophagien.
- Vasculaires : hémorroïdes, syndrome du canal carpien.
- Moins connu : les contractions simples d’inconfort du deuxième trimestre (syndrome de Turning, du rez de chaussée, syndrome de Lacomme)
Préparation du corps de la femme à l’accouchement
L’idée s’est d’arriver en forme et mobile à son accouchement
11.Accompagnement
du Post partum
Afin d’assurer une meilleure récupération :
- en post partum immédiat en cas de : douleurs mécaniques , viscérales, démarrage d’allaitement compliqué, périnée ou zone de la péridurale douloureux.
- suite post partum : après quelques semaines, douleurs ou pas, il est judicieux de consulter. Un « tsunami », aussi beau soit-il, s’est passé dans votre corps. Il faut y remettre un peu d’ordre, qu’il s’agisse d’un accouchement en voie basse ou par césarienne.
12.Accompagnement suite à une IVG ou une IMG
IVG : V veut dire volontaire, ce choix est un choix souvent difficile à faire, qui laisse toujours une empreinte émotionnelle dans le corps.
- Elle peut être médicale, et les médicaments peuvent avoir des effets sur le corps et « forcent » le corps à expulser,
- ou instrumentale et laisse une empreinte dans le corps à la fois mécanique et viscérale.
IMG : l’Interruption Médicale de Grossesse est rarement un choix. Il n’est facile pour personne.
Outre, il faut faire le deuil de ce bébé en devenir, mais il faut le sortir de ce ventre .
Que ce soit l’IVG ou l’IMG, rares sont les femmes qui consultent en première intention. Elles font partie des motifs de « non consultation » : c’est à dire qu’elles arrivent sur notre table pour un contrôle, et se sont nos mains qui sentent qu’il s’est passé « quelquechose ». Et ce parfois des années après.
13.Accompagnement
Péri ménopause et Ménopause
Nous ne nous préparons assez à ce pas-sage de vie, nous manquons d’accompagnement. Ce n’est pas une maladie : ce pourquoi je ne parlerai pas de symptômes mais de « signes ».
Comme il a fallu du temps parfois aux règles de se mettre en place, les changements hormonaux de la ménopause bousculent notre corps le temps qu’il s’y fasse. Les signes seront neurovégétatifs comme bouffées de chaleur, insomnies, baisse de libido, sècheresse vaginale, dyspareunies, prise de poids
En ostéopathie, on pourra réguler ce système neuro hormonal et viscéral en complément de naturopathie et d’acupuncture.
14.Accompagnement du Cancer du sein
- En général sur le corps : l’ostéopathie peut aider à diminuer les effets secondaires des traitements médicaux, donc améliorer la qualité de vie, et l’état psychique de la patiente.
- En post chirurgie : que se soit une tumorectomie, mastectomie, ou curage ganglionnaire, l’ostéopathie peut palier pour retrouver de la mobilité au niveau tissulaire, articulaire de l’épaule, bras et cervicales, les cicatrices et cela même plusieurs mois après les interventions. Cela contribue à la réconciliation et la réappropriation de son corps et de son émotionnel meurtris. De même qu’en kiné spécialisée dans ce domaine, ces prises en charge précoce ne sont malheureusement pas proposées en systématique. Alors parlez en autour de vous !
15.Accompagnement Violences sexuelles
formation en cours …
16. Motifs de
"non consultation"
Comme vous l’avez constaté, cette liste est longue et non exhaustive, la plupart des indications ne sont pas connues par les patientes et viennent plutôt avec un autre motif comme mal de dos, chute, ou simple « visite de contrôle ». Elles ne viennent pas pour « ça ».
Nous leur indiquons que « ça » a une incidence sur leur santé et que cela leur pose problème. Leurs symptômes ne viennent pas uniquement de leur chute sur les fesses.
Le corps médical n’est pas non plus encore bien au fait de notre champ de compétences. A nous d’aller à leur rencontre pour leur en parler.
Et à l’inverse, étant des professionnels de première intention sans prescription médicale, nous orientons la patiente, dès que cela s’avère nécessaire vers un gynécologue et/ou une sage femme.
Séance type en Ostéopathie Gynécologique
1. Premier temps : traitement global
L’ostéopathie est avant tout une prise en charge globale afin de trouver et de traiter l’origine de la dysfonction qui maintient le corps dans un état de déséquilibre.
Une entorse de cheville ou une chute sur les fesses pourra générer des troubles dans la sphère pelvienne, et inversement des dysfonctions dans la sphère gynécologique pourra générer des douleurs de dos, des cervicales, du crane ou de genou, de hanche, ou autre.
La première séance visera à faire un état des lieux et traiter la personne dans sa globalité. Comme toute séance, l’interrogatoire sera très poussé et plus spécifique sur la zone pelvienne, on parle d’anamnèse gynécologique en complément d’une anamnèse normale (antécédents, pathologies uro- gynécologiques, traitements médicaux (contraception), régularité des cycles, etc).
Il faudra apporter tout examen de professionnels de santé ( IRM, scanner, échographie pelvienne, bilan sanguin…).
2. Second temps : traitement de la sphère pelvienne
Une séance spécifique en gynécologie fait souvent suite à un prise en charge globale qui a permis d’évaluer la source du déséquilibre ( dysfonction mécanique, dysfonction viscérale, etc…).
Le traitement des dysfonctions gynécologiques peuvent se traiter par voie externe, mais les techniques internes plus spécifiques seront plus durables dans le temps.
Seuls les Ostéopathes D.O ayant un double cursus comme moi en Masso-kinésithérapie, ainsi que les Sages femmes peuvent pratiquer le travail en ostéopathie intra-pelvienne. Les ostéopathes exclusifs ne sont pas encore habilités à le faire.
Il sera nécessaire d’avoir votre consentement éclairé et votre accord écrit pour faire la séance, vous restez libre d’arrêter la séance à tout moment si vous le souhaitez.
La première séance aura permis de bien vous informer sur le déroulement d’une séance en ostéopathie gynécologique, et j’insiste sur le fait que ces techniques NE SONT PAS ET NE DOIVENT EN AUCUN CAS ETRE DOULOUREUSES.